Ma tristesse s’approchera toujours lentement le soir,
Aux jours où je me rappelle que vous m’aviez promis,
Que votre main ne quitterait jamais la mienne.
L’encre qui coule dans mes veines est bien trop fade,
Pour écrire la douleur de ne plus exister pour personne,
Rayer les murs, ne plus pouvoir jamais les briser.
Je ne traîne même pas dans vos rêves la nuit,
J’y penses encore un peu à vous quand je me réveil,
Est-ce que c’est ainsi l’équilibre du monde ?
S’enfuir de l’autre coté de la terre en une seconde,
Souffler sur ma flamme jusqu’à ce qu’elle s’éteigne,
Et dormir le jour pour bouffer mon ennui.
Mais je vous en prie, ne vous sentez pas obligé,
De m’écrire des mots qui me passionne,
Ou des érotismes comme le marquis de Sade.
Je pourrais peut-être partir comme une bohémienne,
S’insinue en moi comme un goût de misanthropie,
Alors que c’est vous que je vois dans mon miroir.