Toi qui traînes ton âme depuis des siècles en marchant sans t’arrêter,
Dis-moi, comment on fait ? quand mon corps arrête de respirer,
Quand j’ai mal d’être de nouveau quelques centimètres à côté.
Je n’ai pas appris comment il fallait aimer, je ne vois pas dans le noir,
J’ai des rêves de toi, ton corps est juste là au bout du couloir.
Mais comment courir plus vite quand mon souffle est sans espoir ?
Que de notre corps nous pourrions nous retrouver,
La machine qui porte nos âmes, l’outil qui nous fait aimer,
Les lèvres, la chair et tes baisers. Bordel, tu me fais bander.
L’un n’ira pas sans l’autre quand j’ouvre les yeux sur ta nudité,
Ton aura salé qui tente de me lécher, ton âme accrochée,
À remplir mon vide noir, on a fait de toi le bout qui m’a comblé.
Oh, tu n’existe pas et je suis sans armes qui peuvent blessées,
Mon corps est là, mon âme est complète à ton chevet,
Et d’amour, des larmes et mon râle secret quand tu disparais.