Si vous pouviez souffler sur les nuages pour m’imaginer,
me voir apparaître tendrement tous les soirs à votre chevet,
qu’un cœur puisse être si grand dans un corps si petit,
Mais, Madame, vous ne pensiez pas que la nuit puisse être si sexy.
Vous êtes ma montagne infernale, mon âme de vous s’inonde,
J’aimerais hurler ma mélancolie, gravir jusqu’au bout du monde,
Comme votre fleur qui exhale votre fiévreux parfum indompté,
Mais, Madame, vous ne pensiez pas que les ombres puissent vous aimer.
J’ai beaucoup pleuré des larmes chaudes et gelées qui ne tombaient,
J’ai vu la volupté du soleil sur la peau des anges qui m’aimaient,
Je ne crois pas vous l’avoir jamais avoué dans mes sourires,
Mais, Madame, vous ne pensiez pas qu’être vous pouvait suffire.
Jusqu’où pourrait aller mon cœur si je désire arrêter le temps ici ?
Si je serre les poings en espérant, si j’hurle tous les cris de ma vie,
Les doigts dans vos boucles, le cœur dans votre cœur, je frémis,
Mais, Madame, vous ne pensiez pas qu’une âme sombre puisse offrir l’infini !